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L'opposition défie le président

Dakar vit des moments d'émeute sur fond de crise politique. Les enjeux institutionnels liés à l'élection présidentielle sont descendus dans la rue.

30 janv. 2012, 00:01
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L'opposition sénégalaise parlait hier de "coup d'État". Un vocabulaire rare dans la paisible démocratie du Sénégal. Plus rares encore, les émeutes qui ont éclaté, ce week-end, dans la capitale, Dakar, et dans plusieurs villes de province.

Les heurts avec les forces de l'ordre, qui ont causé la mort d'un policier, sont avant tout le signe d'une exaspération croissante vis-à-vis du pouvoir.

Youssou N'Dour retoqué

L'objet de cette colère est la décision du Conseil constitutionnel de valider la candidature du président d'Abdoulaye Wade pour sa propre succession lors du scrutin du 26 février. Une question qui fait l'objet d'un intense débat depuis des années. Les opposants estiment qu'Abdoulaye Wade, élu en 2000 et réélu en 2007, est arrivé au terme des deux mandats présidentiels autorisés par la Constitution. Ses partisans font valoir pour leur part que la réforme de 2001, qui a mis en place un quinquennat au lieu d'un septennat,...

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