En difficulté face à l'armée régulière, divisée politiquement et sous une double pression américano-russe, l'opposition au président syrien Bachar el-Assad n'avait pas d'autre choix que de dire oui à une conférence de paix, qui pourrait se tenir en décembre à Genève.
A l'issue d'une deuxième journée houleuse de discussions, à Istanbul, les différentes factions de la Coalition nationale syrienne (CNS), soutenue par les Occidentaux, ont voté, hier, en faveur de sa participation aux pourparlers de paix avec le régime. Même les représentants du Conseil national syrien, opposés jusque-là à cette conférence, dite de Genève 2, ont donné leur aval. Pour faire "passer la pilule" aux plus récalcitrants de ses membres, la coalition a répété ses conditions, à savoir que Genève 2 se base sur "un transfert intégral du pouvoir" à un gouvernement transitoire, et que "Bachar el-Assad et ceux qui ont du sang sur les mains ne jouent aucun rôle...