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L’OTAN fête ses 70 ans: qu'est-ce qui se cache derrière ces 4 lettres?

Cette semaine, L’OTAN fête les 70 ans de sa mise en place au sortir de la Seconde Guerre mondiale. L’occasion de rappeler en cinq points ce que représente cette organisation, qui en fait partie ou encore la place de la Suisse dans tout cela.

04 avr. 2019, 07:30
Le siège de l'OTAN se trouve à Bruxelles.

1. Quand est-ce que l’OTAN est née?

L’Organisation du traité de l’Atlantique nord est créée le 4 avril 1949, au lendemain de la Deuxième guerre mondiale. Cette alliance politico-militaire est le plus souvent désignée par son acronyme OTAN (en anglais NATO). Elle est aussi appelée Alliance atlantique, Alliance euro-atlantique, Alliance transatlantique ou tout simplement Alliance. Son siège se trouve à Bruxelles, en Belgique.

 

2. Quels sont les pays membres de l’OTAN?

L’OTAN réunit actuellement 29 pays d’Europe et d’Amérique du Nord.

 

 

3. A quoi ça sert?

Les buts de l’OTAN sont de maintenir la paix sur les continents européen et américain et d’assurer une défense commune contre les menaces extérieures. Pour atteindre ces objectifs, l’Alliance use de diplomatie et met en place des collaborations politiques.

Mais si cela ne suffit pas, elle dispose de capacités militaires et peut déclencher des interventions armées. Car le principe majeur de l’OTAN reste que si un de ses membres est attaqué, c’est une offensive contre tous qui réclame une «défense collective». C’est l’article 5 du traité.

 

4. Elle est intervenue récemment?

1992, début de la guerre en Bosnie-Herzégovine. 1993, l’OTAN met en place une zone d’exclusion aérienne en Bosnie- Herzégovine. En 1995, des forces de maintien de la paix y sont envoyées. 1999, lancement de l’opération Allied Force pour mettre fin à la catastrophe humanitaire au Kosovo. 2004, fin de la mission en Bosnie-Herzégovine.

Au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, l’OTAN invoque pour la première fois de son histoire l’article 5 du traité de l’Atlantique nord (opération Active Endeavour). Des AWACS  - système de stations radar montées sur des avions ou hélicos qui permettent la surveillance d’un vaste territoire aérien et peuvent servir de postes de commandement pour des opérations de lutte anti-aérienne – sont déployés au-dessus des Etats-Unis.

Un SDCS (AWACS) moderne, le Boeing E-3 Sentry. Wikipedia

 

Toujours en 2001 et toujours en réponse à l’invocation de l’article 5 du traité, l’Alliance déclenche une opération maritime en Méditerranée. Ses objectifs: recherche et neutralisation des groupes terroristes et des armes de destruction massive. Elle présente également des avantages collatéraux en matière de sécurité renforcée du transport maritime en général.

 

Résumé de toutes les actions et partenariats de l’OTAN en vidéo:

 

5. Et la Suisse dans tout ça?

La Suisse est un pays partenaire de l’OTAN depuis 1996. Dans le respect de la politique de neutralité militaire menée par la Confédération, ils collaborent activement dans plusieurs domaines, notamment dans le cadre d’opérations multinationales de soutien de la paix. La Suisse apporte par exemple un soutien aux opérations dirigées par l’Alliance dans les Balkans, où elle contribue à la Force pour le Kosovo (KFOR). Elle a aussi appuyé l’opération en Afghanistan de 2004 à 2007, rappelle l’OTAN sur son site.

Des soldats de la KFOR en pause près du village de Leposavic, dans le nord du Kosovo, le jeudi 13 décembre 2018. Keystone

 

A la fin de la guerre froide, en 1994, l’OTAN a mis en place le Partenariat pour la paix (PpP), afin de permettre à des pays non-membres de l’Alliance de coopérer à la sécurité collective. Le PpP regroupe 21 Etats d’Europe de l’Est et du Sud-Est, du Sud-Caucase, d’Asie centrale et d’Europe occidentale dont la Suisse, l’Autriche, la Finlande, l’Irlande, la Suède et Malte, détaille le Département fédéral des affaires étrangères. Chaque pays fixe bilatéralement avec l’OTAN les domaines dans lesquels il désire coopérer.

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