L'Union européenne menace en outre de s'attaquer d'ici fin janvier aux secteurs des finances et du pétrole iraniens.
Les ministres européens des Affaires étrangères réunis à Bruxelles ont gelé les avoirs et interdit de visa 143 nouvelles sociétés ou organisations iraniennes et 37 personnes supplémentaires.
Cette décision fait suite au rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui vient d'étayer les soupçons des Occidentaux selon lesquels Téhéran, malgré ses démentis, a travaillé à la fabrication d'une arme atomique.
L'UE a en outre «décidé de travailler sur des sanctions plus dures et sans précédent sur les secteurs financier et pétrolier», a annoncé le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé.
A Téhéran, le gouvernement iranien a interdit aux médias étrangers de couvrir toute nouvelle manifestation devant des bâtiments diplomatiques britanniques. C'est la première fois que les médias étrangers se voient interdire de couvrir des rassemblements en faveur du régime.