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La Belgique dans l’impasse politique

Cent soixante-cinq jours après les élections fédérales, les Flamands et les francophones sont toujours incapables de former un nouveau gouvernement.

07 nov. 2019, 00:01
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Plus de cinq mois après les élections législatives du 26 mai, c’est toujours l’imbroglio en Belgique, où les Flamands et les francophones ne s’entendent pas sur la formation d’un nouveau gouvernement fédéral. D’aucuns agitent le spectre d’un nouveau scrutin, anticipé, au début de 2020.

Mardi soir, le roi des Belges, Philippe, a confié une mission «d’informateur» au président du Parti socialiste francophone (PS), Paul Magnette. L’homme fort de la principale formation politique du sud du Plat Pays, qui est également le bourgmestre (maire) de la grande ville wallonne de Charleroi, a été chargé d’explorer, d’ici au 18 novembre, les possibilités de former une nouvelle coalition au niveau fédéral.

Positions inconciliables

Sa mission paraît d’avance vouée à l’échec, comme l’a été celle des deux tandems qui ont vainement tenté de démêler l’écheveau avant lui. Le premier était formé du libéral francophone Didier Reynders, futur commissaire européen, et du socialiste flamand...

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