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La Belgique paralysée

16 déc. 2014, 00:01
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Une grève générale a paralysé, hier, une bonne partie de la Belgique, deux mois après le renvoi historique des socialistes dans l'opposition et l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement fédéral marqué à droite.

Les trois grands syndicats belges contestent ouvertement le plan d'austérité décidé à la première heure par le gouvernement du jeune premier ministre Charles Michel: 11 milliards d'euros d'économies en cinq ans, le report de l'âge de la retraite de 65 à 67 ans d'ici à 2030, la fin d'une généreuse indemnisation du chômage de longue durée et le gel d'un tabou national, l'indexation automatique des salaires.

Si leurs tourments sociaux se distinguent assez peu d'autres pays de l'Union européenne, les Belges ont une bonne raison de s'inquiéter: ce pourrait être la fin du grand compromis politique et syndical dont ils continuent de faire leur fierté, malgré une division linguistique consacrée. "Gauche contre droite, travailleurs contre patrons, la société...

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