Les Vingt-Sept ont manié, hier soir, la carotte et le bâton face à la première ministre britannique, Theresa May, venue leur présenter son cas après que Londres a plongé les négociations sur le Brexit dans l’impasse, en rejetant, dimanche, un compromis sur la frontière irlandaise.
«Les chances pour arriver à un accord de sortie à la fois bon et viable sont toujours là», a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel, à Berlin, avant de rejoindre ses homologues à Bruxelles. Mais «dans le même temps, il est évident qu’un gouvernement responsable prépare tous les scénarios, y compris celui d’une sortie du Royaume-Uni sans accord», le 29 mars 2019 à minuit.
Filet de sécurité
Pour éviter ce scénario catastrophe, Londres sait ce qu’il ne doit pas faire, souligne un diplomate européen de haut rang: «Avoir un seul instant l’illusion qu’on va lâcher l’Irlande. Les Vingt-Sept sont très durs. La question irlandaise...