En près de 15 mois de révolte en Syrie et malgré les pressions internationales, la Chine a fait preuve d'obstination dans son soutien au régime de Bachar al-Assad. Une position qui répond davantage à une intransigeance dogmatique qu'à de réels enjeux, selon les analystes.
En dépit des tueries qui s'accumulent - 13 400 morts depuis mars 2011 selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme - Pékin n'a pas bougé: pas question de chasser Assad du pouvoir.
La Chine s'arc-boute sur sa doctrine, immuable et tout-terrain, de "non-ingérence" . Un dogme qui lui permet de rejeter toute critique extérieure en brandissant son inviolable souveraineté sur des questions non négociables telles le Tibet ou Taïwan.
En exhortant inlassablement "toutes les parties à cesser le feu", la Chine renvoie dos à dos opposition armée et régime syriens, et "refuse de dénoncer l'un des deux côtés comme étant le principal responsable des violences" ,...