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La condamnation à mort de Richard Glossip suspendue

L'exécution de Richard Glossip qui attendait dans les couloirs de la mort à McAlester aux Etats-Unis a été suspendue à la dernière minute ce mercredi alors que l'établissement pénitentiaire de l'Oklahoma venait de lui livrer son dernier repas, une sélection de fast food faite par le condamné. Beaucoup de voix s'élèvent, dont celle du pape François, contre ce qui apparaît comme une erreur judiciaire.

02 oct. 2015, 08:02
Richard Glossip dans sa prison de McAlester dans l'Oklahoma.

Le condamné à mort Richard Glossip, 52 ans, a vu son exécution suspendue à la dernière minute alors qu'il venait de manger son "ultime" repas, un épique plateau composé de pizza et hamburger de chaînes de fastfood.

Les raisons de cette suspension sont simples. Il y a eu beaucoup de doutes sur un produit utilisé dans l'assemblage de substances mortelles pour son exécution. Il y a quelques mois dans l'Etat d'Oklahoma, une injection létale ratée avait relancé le débat sur les méthodes d’exécution.

L’exécution initialement prévue ce mercredi a été repoussée au 6 novembre. Ce qui laisse un peu de temps aux défenseurs de Richard Glossip pour trouver de nouvelles preuves qu'il est innocent.

L’administration pénitentiaire d'Oklahoma, dispose aussi d'un laps de temps limité pour dire si l’acétate de potassium qui devait être utilisé pour tuer le condamné est conforme aux procédures d’exécution.

Un témoignage contre Glossip controversé

Richard Glossip a été reconnu coupable d’avoir commandité le meurtre du propriétaire d’un motel dont il assurait la gestion.

De très forts doutes existent sur la responsabilité de Richard Glossip dans ce meurtre. Sa condamnation repose sur un seul témoignage. Le pape François, l'actrice Susan Sarandon et l'homme d'affaires Richard Branson ont soutenu le condamné. Ils sont convaincus de son innocence.

Richard Branson s’est félicité de la suspension de la condamnation, écrivant dans un tweet : "37 jours pour montrer qu’il est innocent et que l’injection létale est cruelle."

Témoignage vidéo de Susan Surandon:

 

 

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