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La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique

La Corée du Nord a tiré dimanche un missile balistique de moyenne portée, augmentant les tensions entre Pyongyang et Washington.

21 mai 2017, 13:09
La semaine dernière, le régime de Pyongyang avait lancé un missile de portée intermédiaire, le Hwasong-12.

La Corée du Nord a procédé dimanche au tir d'un "missile balistique de moyenne portée", a indiqué un responsable de la Maison blanche. Ce nouveau tir ajoute encore aux tensions avec Washington.

"Nous sommes au courant d'un tir par la Corée du Nord d'un missile balistique de moyenne portée. Ce système, testé pour la dernière fois en février, a une portée plus courte que les missiles tirés par la Corée du Nord lors des trois récents essais", a dit le responsable américain à Ryad, où le président Donald Trump effectue une visite.

Un peu plus tôt, l'état-major interarmes sud-coréens avait annoncé le lancement d'un "projectile non identifié" à partir de la région de Pukchang, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale Pyongyang. "Notre armée surveille de près la situation pour déceler des signes de provocations supplémentaires de l'armée nord-coréenne et notre armée se tient prête", ajoute-t-il dans un communiqué.

Le nouveau président sud-coréen Moon Jae-In a appelé à une rencontre du Conseil national de sécurité en réaction à ce nouveau lancement, a rapporté l'agence sud-coréenne Yonhap.

Quête d'un missile intercontinental

La semaine dernière, le régime de Pyongyang avait lancé un missile de portée intermédiaire, le Hwasong-12. Cet engin avait une portée sans précédent, selon les analystes. La Corée du Nord a assuré qu'il était capable de transporter une ogive nucléaire.

Il s'agissait du dixième tir de missile depuis le début de l'année, après des dizaines de tirs et deux essais nucléaires en 2016. Le Nord accélère ses efforts pour mettre au point un missile balistique intercontinental (ICBM) capable d'acheminer une tête nucléaire sur le continent américain. M. Trump a assuré que cela ne "se produirait pas".

Pyongyang dispose depuis longtemps d'engins pouvant atteindre des cibles en Corée du Sud - les Scud d'une portée de 500 kilomètres - et au Japon (le Rodong de 1000 à 3000 kilomètres). Mais avec une portée estimée à 4500 km, le Hwasong-12 est susceptible d'atteindre les bases américaines de l'île de Guam, dans le Pacifique.

Nouvelles sanctions envisagées

L'accélération des programmes nucléaire et balistique nord-coréens et la surenchère verbale avec M. Trump, qui a menacé de régler par la force le dossier nord-coréen, ont contribué à tendre la situation sur la péninsule ces dernières semaines. Le milliardaire a toutefois récemment semblé modérer son discours, déclarant même qu'il serait "honoré" de rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.

Après le tir de la semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'ONU s'était réuni à huis clos mardi pour discuter d'un durcissement des sanctions contre le Nord. Selon l'ambassadrice américaine Nikki Haley, Washington et Pékin sont en train de préparer une nouvelle résolution pour d'éventuelles mesures punitives supplémentaires.

Dimanche, le journal officiel nord-coréen Minju Joson a évoqué la menace de nouveaux tirs de missiles. "Si les Etats-Unis persistent dans la confrontation avec la Corée du Nord, celle-ci démontrera comment l'histoire minée par la criminalité des Etats-Unis va s'achever", a-t-il prévenu.

"De nombreuses autres +armes du Juche+ capables de frapper les Etats-Unis seront lancées à partir de cette terre. Ceci est la réponse (de la Corée du Nord) à l'administration Trump", a poursuivi le journal, en référence à la philosophie nationale de l'autonomie dite du "Juche".

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