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La Corée du Sud risque la "destruction finale", selon son voisin du nord

Si la Corée du Sud continue de faire pression pour que l'ONU adopte des résolutions contre le programme nucléaire de la Corée du Nord, elle risque "la destruction finale."

19 févr. 2013, 17:53
Le déserteur a été conduit dans un endroit sûr où sa protection est assurée.

La Corée du Sud risque "une destruction finale" si elle continue de faire pression pour que l'ONU adopte des résolutions contre le programme nucléaire de la Corée du Nord, a affirmé mardi à Genève un diplomate nord-coréen. Cette déclaration a provoqué de vives réactions à la conférence du désarmement.

"Comme le dit le proverbe, un petit chiot ne craint pas le tigre, et le comportement erratique de la Corée du Sud ne pourrait qu'annoncer sa destruction finale", a déclaré le diplomate nord-coréen Jon Yong Ryong devant la conférence.

A l'ouverture de la séance, les Pays-Bas s'exprimant au nom des dix pays regroupés dans l'"Initiative pour la non-prolifération et le désarmement", ont fermement condamné l'essai nucléaire réalisé il y a une semaine par la Corée du Nord.

Le représentant de ce pays a répliqué. Il a assuré que ses essais nucléaires sont des mesures de "légitime défense contre le chantage nucléaire exercé par les Etats-Unis" et contre le bras de fer militaire engagé par ce pays et ses partisans, qui ont pour objectif de bloquer son développement économique.

Propos menaçants

La Corée du Sud a déclaré que le troisième essai nucléaire de Pyongyang réalisé la semaine dernière était une menace inacceptable pour la communauté internationale. Le représentant de Séoul a demandé à la Corée du Nord de renoncer à ses ambitions nucléaires, au nom de la sécurité de tous.

Le diplomate nord-coréen a alors affirmé n'avoir jamais reconnu les résolutions du Conseil de sécurité lui imposant des sanctions. Il a répondu à la délégation sud-coréenne en estimant que "le comportement erratique de la Corée du Sud est annonciateur de sa destruction définitive".

Plusieurs délégations, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne, la France et la Pologne se sont inquiétées des propos menaçants de la Corée du Nord. "Les menaces contre d'autres Etats membres dépassent les bornes de l'acceptable", a ainsi affirmé le représentant français à la conférence de Genève.

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