Parmi les Syriens cherchant refuge en Europe, certains craignent de voir leur sort empirer et la haine envers eux grandir après les attentats de Paris. Mais d’autres relèvent que quoi qu’il arrive, les choses sont mille fois pires dans leur patrie.
La découverte d’un passeport syrien à côté du corps d’un des assaillants à Paris nourrit les craintes que des djihadistes se sont mêlés au flux des centaines de milliers de réfugiés qui traversent l’Europe malgré le froid, la pluie et le risque de noyade.
«C’est un problème», assène Ghaled, un Syrien de 22 ans venu se recueillir, bougie à la main, devant l’ambassade de France à Berlin pour honorer les victimes.
Il se dit convaincu que le passeport est un faux ou a été mis près du corps pour accuser les Syriens: «Je pense que c’est un gros mensonge. Tout a été détruit sur le site,...