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Peu de moyens consacrés à la biodiversité et pourtant «la crise a montré qu’il peut y avoir de l’argent»

A quelques jours de la COP26 de Glasgow, le directeur de l’Union internationale pour la conservation de la nature, Bruno Oberle, ancien chef de l’Office fédéral de l’environnement, sonne l’alarme.

08 oct. 2021, 00:01 / Màj. le 08 oct. 2021 à 08:08
«La biodiversité nous apporte notre nourriture, elle filtre l’eau que nous buvons, elle produit l’air que nous respirons. Nous allons connaître de grands problèmes si nous ne progressons pas.»

Mère Nature est le parent pauvre des plans de relance en ces temps de Covid. Même le combat contre le réchauffement de la planète est mieux servi. La cote d’alerte est pourtant dépassée depuis longtemps: près de 40% des espèces végétales sont menacées d’extinction et 60% de la faune sauvage ont déjà disparu ces quarante dernières années. Insuffisant pour hisser la perte de biodiversité au niveau de l’urgence climatique dans les priorités politiques, alors qu’il s’agit du même combat: préserver nos conditions de vie sur terre.

La Conférence internationale sur la biodiversité qui s’ouvrira lundi de manière virtuelle rappellera cette interdépendance, trois semaines avant le Sommet mondial sur le climat (COP 26) de Glasgow. Démonstration par le Suisse Bruno Oberle, directeur de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Pourquoi la protection de la nature est-elle essentielle à la lutte contre le changement climatique?

Bruno Oberle: La...

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