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La crise des réfugiés offre un second souffle à Pegida

Le mouvement «anti-islamisation» fête son premier anniversaire. Angela Merkel appelle à ne pas suivre «ceux qui ont de la haine dans le cœur».

20 oct. 2015, 00:08
epa04984324 Pegida demonstrators in Dresden, Germany, 19 October 2015. One year ago, Pegida (Patriotic Europeans against the Islamification of the West), took to the streets for the first time.  EPA/MICHAEL KAPPELER GERMANY PEGIDA

Les deux manifestations se déroulent à quelques centaines de mètres l’une de l’autre. Pour rejoindre la place du Théâtre, où est installée la tribune, les sympathisants de Pegida croisent même le chemin de leurs détracteurs. Des militants se sont grimés en gâteau d’anniversaire pour se moquer du mouvement «anti-islamisation» né ici, à Dresde, il y a exactement un an. Un autre est déguisé en Hitler.

Sur la place, la direction du théâtre a accroché un panneau lumineux: «Nous ne sommes pas une tribune pour la xénophobie.» «Nous sommes le peuple», scandent en réponse les sympathisants de Pegida. Ils sont plusieurs milliers et ils protestent plus fort que jamais contre la politique d’asile de l’Allemagne. La chancelière Angela Merkel, qualifiée de «traîtresse», est leur cible.

Condamnation unanime

En pleine radicalisation, Pegida inquiète les autorités. «C’est suivi de très près par le renseignement intérieur, l’Etat fédéral et les Länder», a déclaré un...

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