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La femme de Laurent Gbagbo, Simone, vient d'être condamnée à 20 ans de prison

Ce mardi, la justice ivoirienne a condamnée l'ancienne première dame Simone Gbagbo à 20 ans de prison pour son rôle dans la crise ayant suivi la dernière élection présidentielle.

10 mars 2015, 07:54
Ivory Coast incumbent President Laurent Gbagbo stands with his wife Simone during his swearing-in ceremony at the Presidential Palace in Abidjan, Ivory Coast, Saturday, Dec. 4, 2010. The two candidates in Ivory Coast's  disputed presidential election took dueling oaths of office Saturday after each claimed victory, as the political crisis spiraled out of control and renewed unrest in this country once split in two by civil war.(AP Photo/Rebecca Blackwell)

 L'ex-première dame de Côte d'Ivoire Simone Gbagbo a été condamnée ce mardi à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour son rôle durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3000 morts en cinq mois. Le parquet avait requis dix ans d'emprisonnement.

"La cour, après avoir délibéré, condamne à l'unanimité" Simone Gbagbo pour "attentat contre l'autorité de l'état, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l'ordre public", a énoncé le juge.

Surnommée "la dame de fer" ivoirienne au temps où son mari Laurent était au pouvoir, Simone Gbagbo, vêtue d'une robe bleu clair, a accusé le coup à l'énoncé du verdict, son visage se durcissant.

Escadrons de la mort

79 personnes, dont Simone Gbagbo, étaient jugées pour leur rôle dans la crise causée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de l'actuel chef de l'Etat Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de novembre 2010.

L'ancienne première dame, 65 ans, est un personnage politique très clivant en Côte d'Ivoire. Elle a été autant respectée pour son parcours dans l'opposition que redoutée dans son rôle de "présidente" à poigne, souvent accusée d'être liée aux "escadrons de la mort" contre les partisans d'Alassane Ouattara, ce qu'elle a toujours nié.

Simone Gbagbo est, tout comme son époux, accusée de "crimes contre l'humanité" par la Cour pénale internationale. Mais alors que Laurent Gbagbo comparaîtra à La Haye en juillet, Abidjan refuse son transfert à la CPI au motif que la justice ivoirienne est en mesure de la juger équitablement.

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