Après la paralysie, le chaos. L’Europe et surtout la Grèce s’apprêtent à de nouvelles journées dramatiques sur les réfugiés, entre une première réponse que l’UE doit donner ce mercredi à l’appel au secours d’Athènes et un sommet qui s’annonce comme celui de toutes les fractures, lundi prochain. Les chiffres sont sans appel: 122 637 nouveaux arrivants ont débarqué dans les îles de la mer Egée depuis le début de l’année d’après les statistiques du HCR. L’agence humanitaire de l’ONU dénonce d’un même trait l’incapacité des Vingt-Huit à s’organiser et à prendre en charge collectivement les réfugiés.
L’élément nouveau est que la «route des Balkans» est désormais pratiquement fermée: chaque jour, de 1500 à 2000 hommes, femmes et enfants de plus se retrouvent piégés en Grèce, pays le plus mal loti pour les héberger.
Les tensions s’accumulent
La Commission Juncker doit dévoiler, aujourd’hui, en début d’après-midi un premier expédient: le déblocage...