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La Grèce face aux réfugiés syriens

Pour les pays européens, le problème n'est plus de savoir si le pays sait garder ses frontières mais qu'il soit en mesure d'endiguer le flux des migrants.

14 nov. 2012, 00:01
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La surveillance de ses côtes pour un pays qui compte 9000 îles et des zones de contacts névralgiques avec la Turquie n'est pas chose facile. De surcroît dans un contexte de crise économique avec une Europe qui demande à la Grèce de constituer le verrou de l'espace Shengen en matière de flux migratoires. Une lourde tâche.

Ainsi entre 2009 et 2010, la voie gréco-turque a enregistré une hausse de fréquentation de 345% pour les candidats à l'émigration, soit le passage de 50 000 immigrés issus d'Afghanistan, du Bengladesh, du Pakistan et de plus en plus de Syrie.

Hommes, femmes, enfants... ils quittent un pays où ils sont en danger. Auprès du passeur turc, ils ont payé jusqu'à 2500 euros par tête pour se retrouver en Europe. Ils en sont parfois à leur deuxième, troisième périlleuse tentative...

"Vivre libres"

Ainsi, sur l'île de Lesbos, ce jeune Syrien, qui veut taire son...

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