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La justice dédouane le prince

16 nov. 2018, 00:01

Le procureur général saoudien a requis, hier, la peine de mort contre cinq accusés dans l’affaire Jamal Khashoggi, du nom de ce journaliste tué, le mois dernier, au consulat de son pays à Istanbul. Il a en revanche totalement dédouané le puissant prince héritier.

Le meurtre, le 2 octobre, de ce journaliste, critique du pouvoir saoudien et collaborateur notamment du «Washington Post», s’est progressivement transformé en scandale planétaire. Mohammed ben Salmane n’avait aucune connaissance du dossier, a affirmé, hier, lors d’une conférence de presse à Riyad, le porte-parole du procureur général, Shalaan al-Shalaan. Selon lui, le chef-adjoint des services de renseignements saoudiens, le général Ahmed al-Assiri, a ordonné à une équipe d’agents dépêchée à Istanbul de ramener de gré ou de force Khashoggi dans son pays. Mais le chef de l’équipe de «négociations» a donné l’ordre de le tuer au consulat, a ajouté le porte-parole, admettant que le journaliste avait...

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