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La justice internationale peine à convaincre en ex-Yougoslavie

Le Tribunal pénal n'a pas répondu aux attentes placées en lui.

25 févr. 2013, 00:01
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Ante Gotovina et Mladen Markac, deux officiers de la république de Croatie.

Créé en 1993 en pleine guerre de Bosnie-Herzégovine, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ne devait pas, selon ses promoteurs, servir uniquement à condamner les criminels de guerre. Il allait également permettre d'écrire, grâce aux preuves rassemblées, une histoire objective des événements des guerres balkaniques des années 90, et offrir une base de réconciliation pour les communautés concernées. Las, après 20 ans d'existence - et près de 2 milliards de dollars de dépenses -, le TPIY semble faire l'unanimité... contre lui.

Regard partisan

En automne 2012, l'acquittement en appel de deux officiers de l'armée de Croatie pour des faits ayant provoqué l'exode de quelque 200 000 Serbes de la région de la Krajina (lire encadré), prouvait encore que les communautés concernées portent toujours un regard très partisan sur cette instance internationale, accusée systématiquement de favoriser l'autre (les...

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