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La justice libanaise sous pression

Les convocations de hauts dirigeants se multiplient, mais la corruption reste systémique.

17 déc. 2019, 00:01
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La nouvelle a causé une onde de choc au Liban. Le 23 octobre, la juge Ghada Aoun lançait des poursuites contre l’une des plus grosses fortunes du pays, l’ancien premier ministre Najib Mikati, soupçonné d’enrichissement illicite. Ce coup d’éclat représentait un symbole fort, sept jours seulement après le début d’importantes manifestations appelant à la démission de la classe politique, accusée d’avoir entraîné le pays dans sa pire crise économique depuis la fin de la guerre civile, en 1990.

Emboîtant le pas à la juge Aoun, le procureur financier s’est attaqué à une flopée de ministres et de hauts fonctionnaires réputés intouchables. Pour la première fois, ces suspects haut placés se voient obligés de collaborer avec une justice qu’ils avaient le luxe, auparavant, d’ignorer. «Les hommes politiques viennent calmement chez moi depuis le début des manifestations», indique un juge sous le couvert de l’anonymat, se remémorant avec une certaine satisfaction...

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