Trois ans après l’Accord de Paris sur le climat, les Etats signataires sont loin du compte. Au vu de leurs ambitions de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la limitation du réchauffement de la planète à moins de 2°C d’ici à 2100 par rapport à l’ère préindustrielle restera un vœu pieux.
D’ici la Conférence sur le climat (COP24), dans deux semaines à Katowice, en Pologne, la société civile ne va pas manquer de faire pression dans la rue ou les médias sur les décideurs politiques. C’est toutefois devant les tribunaux qu’elle peut espérer faire plier les Etats. Comme aux Pays-Bas, où la fondation Urgenda a gagné en justice contre le gouvernement néerlandais, qui a été sommé en 2015 de diminuer ses émissions de GES de 25% d’ici à 2020 par rapport à 1990. Une décision confirmée en appel le 9 octobre dernier.