Un chômage record, une croissance atone, des ménages et entreprises surendettés: les plaies de l'économie espagnole, héritées de l'éclatement de la bulle immobilière fin 2008, pourraient mettre longtemps à se refermer. Des experts parient sur une récession à long terme. Emporté par une frénésie de la construction, l'Espagne a bâti, à partir de l'an 2000, environ 700000 logements par an, autant que la France, l'Allemagne et l'Angleterre réunies, jusqu'à l'engorgement de 2008, au moment où démarrait la crise financière. Quand la bulle a éclaté, l'effet a alors été multiple. Des faillites en cascade de promoteurs immobiliers et la mise au chômage de nombreux ouvriers de la construction ont été constatées. A long terme, l'Espagne a perdu une précieuse source de revenus. Dans ce pays très décentralisé, régions et municipalités, qui en avaient bien profité, construisant des piscines, des autoroutes, voire des aéroports, n'ont pas su freiner leurs dépenses à temps....
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La lourde facture de la bulle immobilière
Les faillites à répétition des promoteurs immobiliers et la mise au chômage de nombreux ouvriers de la construction ont plongé le pays dans un marasme économique.
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