Lancé dans une course effrénée à l’armement nucléaire, l’incontrôlable dictateur nord-coréen a encore frappé, faisant monter d’un cran l’inquiétude chez ses voisins et obligeant le président américain, Donald Trump, à définir rapidement une stratégie pour le contrer.
Ulcéré par les exercices militaires annuels démarrés conjointement par les États-Unis et la Corée du Sud la semaine dernière, Kim Jong-un a, selon Séoul, tiré hier quatre missiles balistiques, dont trois sont retombés en mer à moins de 370 kilomètres des côtes du Japon, dans sa zone économique exclusive.
Persuadé que les deux alliés préparent l’invasion de son pays, l’héritier de la dynastie communiste avait promis une riposte «sans merci».
Plus en sécurité
Les experts estiment toutefois peu probable que les engins, qui ont parcouru un millier de kilomètres, soient des missiles balistiques intercontinentaux. Le dirigeant nord-coréen, qui rêve d’être en mesure d’envoyer une bombe nucléaire sur les États-Unis, avait indiqué en...