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La NSA dément une partie des accusations

Le général Keith Alexander, patron de l'agence de renseignement américaine, a démenti les révélations des quotidiens français "Le Monde", espagnol "El Mundo" et italien "L'Espresso" sur l'interception de communications des citoyens européens, les qualifiant de "complètement fausses".

29 oct. 2013, 20:26
Le général Keith Alexander, patron des services de renseignement américains, en conférence de presse.

"Pour être parfaitement clair, nous n'avons pas recueilli ces informations sur les citoyens européens", a-t-il affirmé, précisant qu'il s'agissait de "données fournies à la NSA" par des partenaires européens, lors d'une audition devant la commission du Renseignement de la chambre des Représentants.

"Des responsables américains affirment que les documents fournis par Snowden ont été mal interprétés et évoquent en fait des interceptions téléphoniques réalisées par les services de renseignement français et espagnol et ensuite partagés avec la NSA", peut-on lire mardi dans le "Wall Street Journal".

Espionnage européen

Après avoir étudié le document publié par "Le Monde", les responsables américains ont déterminé qu'il avait été "assemblé" par la NSA "sur la base de données reçues du renseignement français", affirme le quotidien. "Les Etats-Unis veulent rétablir les faits sur l'étendue de l'espionnage de la NSA mais le faire dans ce cas risque de révéler les opérations de renseignement d'alliés", note-t-il.

Les alliés internationaux de Washington espionnent régulièrement les dirigeants et les services de renseignements américains, a déclaré pour sa part le directeur du renseignement des Etats-Unis, James Clapper.

Plusieurs hauts dirigeants du renseignement américain sont entendus mardi par une commission de la Chambre des représentants après l'indignation provoquée par les récentes révélations sur la surveillance menée par l'Agence nationale de sécurité (NSA).

Les révélations sur l'espionnage mené par la NSA de plusieurs dirigeants européens, dont la chancelière allemande Angela Merkel, ont contraint la Maison blanche à promettre des réformes et à reconnaître que la surveillance électronique menée par les Etats-Unis était peut-être allée trop loin.

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