«Plusieurs personnes ont concouru à la réalisation du crime», a déclaré, hier, le procureur général de Dijon, Jean-Jacques Bosc. Selon les dernières évolutions d’une enquête toujours en cours, Grégory Villemin, 4 ans, aurait donc été, en octobre 1984, la victime d’une machination familiale.
Si la justice ne peut pas encore nommer ceux qui ont jeté l’enfant ligoté dans la Vologne, elle semble avoir progressé dans l’identification des «corbeaux» qui ont sévi bien avant, mais aussi bien après le crime. Selon Jean-Jacques Bosc, Jacqueline Jacob, placée en garde à vue mercredi, serait l’auteure d’une lettre menaçante de 1983 adressée à Jean-Marie Villemin, père de Grégory. Et Monique Villemin, mère de Jean-Marie et belle-sœur de Jacqueline Jacob, entendue le même jour sous le régime de l’audition libre en raison de son âge, aurait écrit, en 1989, un courrier menaçant de mort Maurice Simon, président de la Chambre de l’instruction de Dijon, qui...