L'enquête a été rondement menée. Le 22 août, une photojournaliste en reportage dans une usine désaffectée de Bombay a été violée par cinq hommes. Son collègue a tenté d'intervenir. Il a été battu, puis ligoté. En moins de 24 heures, les enquêteurs ont diffusé les portraits-robots et, dimanche, le cinquième et dernier suspect a été arrêté.
L'affaire rappelle le viol en réunion qui avait choqué l'opinion en décembre 2012. Une étudiante avait été attaquée dans un bus à Delhi, avant de succomber à ses blessures. En colère contre une police incompétente, les Indiens avaient manifesté en masse.
"Depuis, l'attitude des policiers change", estime Flavia Agnes, une avocate de Bombay qui dirige le Majlis Legal Centre, une ONG d'aide juridique pour les femmes victimes de violences. "Avant, certains policiers refusaient de nous laisser parler aux victimes dans les commissariats. Aujourd'hui, ils sont plus ouverts." Mieux, depuis le 26 août, Flavia Agnes...