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La Premier League crée un système d’alerte pour les insultes

Une plateforme permettant aux joueurs, entraîneurs, dirigeants ou membres de leurs familles de dénoncer les insultes à caractère discriminatoire dont ils seraient victimes sur les réseaux sociaux a été lancée par la Premier League. Chaque cas sera étudié.

24 juin 2020, 18:37
En mai, un adolescent irlandais s'était rendu à la police.

La Premier League agit contre le racisme. Elle a lancé une plateforme permettant aux joueurs, entraîneurs, dirigeants ou membres de leurs familles de dénoncer les insultes à caractère discriminatoire dont ils seraient victimes sur les réseaux sociaux.

«Chaque cas sera étudié, signalé à la plateforme concernée, fera l’objet d’une enquête et, si nécessaire, d’une action judiciaire», a expliqué la Premier League dans son communiqué. «Les insultes discriminatoires (réd: racistes, sexistes, homophobes,…) en ligne sont inacceptables quelles que soient les circonstances et s’attaquer à ce problème doit être une priorité», a expliqué Richard Masters, le patron de la Premier League.

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«Il y a trop de cas où des footballeurs et leurs familles reçoivent d’épouvantables insultes à caractère discriminatoire et personne ne devrait avoir à subir ça», a-t-il ajouté. Récemment, l’ancien attaquant international anglais d’Arsenal, Ian Wright, qui officie comme consultant pour la BBC, avait dénoncé les insultes racistes qu’il reçoit «quotidiennement», notamment depuis son soutien au mouvement antiraciste Black Lives Matter.

En mai, un adolescent irlandais, dont il avait rediffusé des messages privés racistes à son encontre, s’était rendu à la police. Entre divers termes racistes pour désigner l’ancien joueur de 56 ans, le jeune garçon avait écrit «si j’attrape le corona(virus), je te tousserai au visage, je te donnerai ta condamnation à mort».

«Je sais que je ne devrais pas les regarder, mais ces messages me frappent tellement fort. C’est un enfant! Ce gamin a une ligne directe jusqu’à moi et peut m’envoyer cela sans aucun problème», avait écrit Wright pour accompagner les captures d’écran des messages.

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