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La première ministre en sursis

Le sort du gouvernement minoritaire conservateur de Theresa May est suspendu à un accord avec un petit parti europhobe et loyaliste irlandais.

12 juin 2017, 00:10
Britain's Prime Minister Theresa May arrives to attend Holy Communion at St Andrew's Church in Sonning, Berkshire, England, Sunday, June 11, 2017. May is under pressure after the Conservatives lost their parliamentary majority in Thursday's election. (Jonathan Brady/PA Wire(/PA via AP) Britain Election

Pour 48% des Britanniques, Theresa May doit partir, contre 38% qui souhaitent la voir rester à son poste, selon YouGov. Encore plus sévères, les sympathisants tories jugent à 60% que la première ministre doit démissionner, selon un sondage du site Conservative Home. May est un «cadavre ambulant», l’assassine George Osborne, ancien ministre des Finances conservateur, qui ajoute: «La seule question est de savoir combien de temps elle va passer dans le couloir de la mort.»

Le gouvernement minoritaire formé par la première ministre de droite, qui a perdu sa majorité au Parlement lors des élections législatives anticipées de jeudi, ne tient qu’à un fil. Aux 318 députés tories, le renfort des 10 membres du Democratic Unionist Party (DUP) irlandais est nécessaire pour espérer trouver une majorité suffisante pour gouverner (soit 325 sur 650 membres de la Chambre des communes). Or l’alliance avec ces «amis et alliés» du parti unioniste...

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