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La réponse du ministre français Pierre Moscovici aux accusations dont il fait l'objet

Pierre Moscovici, ministre français de l'Economie, a répondu vendredi aux accusations portées contre lui dans une lettre ouverte.

19 juil. 2013, 12:10
"Il me semble qu'il y a un vent qui souffle dans l'UE pour lever les opacités, les obstacles que peut receler le secret bancaire", a déclaré le ministre français des Finances, Pierre Moscovici.

Le ministre français de l'Economie Pierre Moscovici a répondu point par point vendredi dans une lettre ouverte aux accusations lancées dans les médias par le président de la commission parlementaire sur l'affaire Cahuzac après son audition mardi. Il accuse le député de partialité.

"Votre comportement montre que, loin de chercher à établir une vérité de façon impartiale, vous tentez de donner chair à une thèse politique, développée avant même le début de votre enquête", a déclaré M. Moscovici dans un "courrier circonstancié adressé au président de la commission d'enquête" et publié dans le quotidien "Le Monde".

M. Moscovici, qui était ministre de tutelle du ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac, avait été entendu longuement mardi soir par cette commission chargée d'établir s'il y a eu des dysfonctionnements de l'Etat dans la gestion de ce scandale entre les révélations du site Mediapart le 4 décembre et les aveux de M. Cahuzac, le 2 avril.

"Incompétence"

Après l'audition, M. de Courson s'était exprimé dans plusieurs médias, accusant notamment M. Moscovici d'"incompétence" ou estimant que la réponse de la Suisse à la question de Bercy sur l'existence ou non d'un compte bancaire de M. Cahuzac dans ce pays, telle qu'elle était formulée, ne pouvait "être que négative" et donc disculper le ministre du Budget de fraude fiscale.

"Cette assertion est totalement inexacte", écrit M. Moscovici sur ce dernier point en citant dans le détail les explications données par Bruno Bézard, directeur général des finances publiques, lors de son audition du mardi 28 mai ainsi que ses propres réponses mardi.

"Vous ne tenez sciemment aucun compte de mes explications, des pièces précises du dossier et des témoignages recueillis sous serment par votre commission d'enquête", poursuit le ministre.

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