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La reprise en main se poursuit

Les purges opérées par le pouvoir touchent de larges secteurs de la société. Près de 10 000 personnes ont été arrêtées, 50 000 ont été limogées ou suspendues.

20 juil. 2016, 23:06
/ Màj. le 21 juil. 2016 à 00:01
Police officers escort a group of detained military personnel in Mersin, Turkey, Tuesday, July 19, 2016. The Turkish government on Tuesday escalated its wide-ranging crackdown against people it claims have ties to plotters of last week's attempted coup, firing tens of thousands of public employees across the country. The dismissals touched every aspect of government life. (Depo Photos via AP) Turkey Military Coup

Istanbul

ANNE ANDLAUER

De retour dans la capitale, Ankara, pour la première fois depuis la tentative de putsch qui aurait pu le renverser le 15 juillet dernier, le chef de l’Etat turc Recep Tayyip Erdogan a présidé pendant près de cinq heures hier un Conseil de sécurité nationale, auquel participaient les principaux chefs militaires et ministres du pays. Le président a ensuite réuni un Conseil des ministres, à l’issue duquel devait être annoncée une «décision importante», selon ses propres mots.

Les spéculations allaient bon train, hier, autour du palais présidentiel, dont aucun détail ne filtrait. «C’est un jour important, des décisions doivent être prises», a commenté dans l’après-midi l’ancien ministre et vice-président du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir), Cevdet Yilmaz, confirmant que l’état d’urgence faisait partie des sujets débattus autour du président. Les observateurs s’attendaient aussi à des annonces concernant les fonctionnaires limogés...

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