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La révolte éclatée face au régime

L'Arabie saoudite et le Qatar se livrent à une lutte d'influence à coups de dollars auprès des groupes armés, ce qui compromet l'union entre rebelles.

12 oct. 2012, 00:01
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Et si les déserteurs étaient en train de se faire voler leur révolution par des volontaires islamistes mieux armés qu'eux? "Le Qatar et l'Arabie saoudite n'ont aucun intérêt à ce que la crise syrienne s'arrête" , avertit un diplomate européen à Damas. L'enlisement nourrit la mouvance la plus radicale de la révolte, soutenue par les chaînes de télévision al-Jazeera (du Qatar) et al-Arabiya (à capitaux saoudiens). Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, Lakhdar Brahimi, le médiateur international, a estimé à un peu "moins de 2000" le nombre des djihadistes étrangers en Syrie, dont l'agenda va bien au-delà de la chute de Bachar el-Assad.

Ils étaient environ trois fois moins il y a six mois. Vont-ils - comme en Irak à partir de 2003, où nombre d'entre eux furent formés - unir leurs forces avec des salafistes syriens dans un Conseil des moudjahidins, qui verrait les combattants locaux désigner les...

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