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La Saint-Valentin fêtée au Vatican avec le pape François

Le pape François a fêté la Saint-Valentin avec 20'000 fiancés vendredi au Vatican. Le Saint-Père les a appelé à ne pas "avoir peur des choix définitifs".

14 févr. 2014, 15:27
A couple passes behind pope Francis during a meeting with couples in St. Peter's Square at the Vatican, Friday, Feb. 14, 2014. Pope Francis met a group of engaged couples on Valentine's Day. (AP Photo/Alessandra Tarantino)

Vingt mille fiancés ont fêté vendredi la Saint-Valentin dans l'euphorie avec le pape François sur la place Saint-Pierre. Le souverain pontife les a exhortés "à ne pas avoir peur des choix définitifs" et à se demander pardon, condition de leur réussite.

L'amour "ne doit pas être construit sur le sable des sentiments, mais la roche de l'amour vrai, qui vient de Dieu. Il y a une peur générale de faire des choix définitifs (....) mais ne vous laissez pas vaincre par la culture du provisoire", a exhorté le pape lors de cette fête ressemblant à une immense kermesse paroissiale italienne.

"Le mari parfait n'existe pas, la femme parfaite n'existe pas, et encore moins la belle-mère parfaite!", a-t-il prévenu avec humour.

Désaccords nombreux

Devant une foule de fidèles de 24 pays mais en grande majorité des Italiens, le pape a basé sa catéchèse sur trois mots: "permesso" ("s'il te plait"), "grazie" ("merci") et "scusa" ("pardonne-moi"). Cela permet d'"entrer dans la vie des autres avec courtoisie", a-t-il résumé.

Les désaccords et "les nombreuses erreurs", chacun les vit, et c'est pourquoi "il ne faut jamais finir la journée sans faire la paix", a-t-il recommandé, alors que beaucoup de couples divorcent.

"Ce pape correspond un peu plus à notre façon de vivre, à la vie actuelle, à la famille nouvelle", se félicite la Française Emmanuelle, 29 ans, au milieu des chants et des danses sur la place. Cette croyante est venue à Rome avec son fiancé Benoît, athée. Ils ont laissé leurs deux enfants à leurs parents.

Crise du couple traditionnel

Ce qui frappe, c'est que beaucoup ne sont pas venus endimanchés et proviennent de milieux et âges très variés. La fête qui s'est terminée par l'habituel bain de foule du pape, était organisée pour les couples suivant une préparation au mariage, condition jugée essentielle par l'Eglise.

Le pape François, hostile au mariage gay, est très attentif à la crise du couple traditionnel catholique, marqué par de nombreux divorces et séparations après un mariage à l'Eglise, souvent simple convention sociale. Un consistoire et deux synodes doivent examiner ces questions dans les douze prochains mois.

Jorge Mario Bergoglio a souvent appelé les catholiques à "aller à contre-courant", en adhérant au mariage qui "n'est pas une simple force de gratification affective". Réaliste, il ne fait en même temps guère de remarques sur la cohabitation avant mariage, très courante, alors que Jean Paul II et Benoît XVI insistaient plus sur ce point.

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