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La Suisse lie égalité des sexes et développement durable

Le secrétaire général du DFAE, Benno Bättig, a déclaré mercredi à New York devant l'ONU que l'inégalité hommes - femmes entrave le développement durable et le combat contre la pauvreté.

12 mars 2015, 11:28
Benno Bättig (à gauche sur la photo) a aussi appelé les Etats membres à augmenter leur contribution financière à l'organisation onusienne consacrée à l'égalité des sexes, ONU Femmes.

Vingt ans après la déclaration de Pékin, qui visait à soutenir l'égalité entre les sexes dans le monde, les femmes sont toujours victimes de discrimination, a déclaré mercredi à New York devant l'ONU le secrétaire général du DFAE, Benno Bättig. Cette inégalité entrave le développement durable et le combat contre la pauvreté, a-t-il fait valoir.

L'égalité des chances entre les sexes est une priorité et un aspect important de la politique étrangère et de la coopération au développement de la Suisse, a rappelé le secrétaire général du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Il s'exprimait lors de la session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW) de l'ONU, dont la Suisse est membre depuis 2013.

Dans de nombreux pays, le manque d'intégration des femmes dans les processus décisionnels ont des conséquences négatives sur l'économie nationale. "Renforcer la puissance économique des femmes n'est pas seulement un but en soi, c'est également une bonne politique économique", a affirmé M. Bättig, chef de la délégation suisse pour la CSW.

En Suisse aussi, malgré des progrès, il reste beaucoup à faire, selon lui. Les femmes y sont toujours moins bien rémunérées que les hommes. En politique, la part de femmes élues stagne depuis 2007. La violence familiale est encore une réalité, avec deux décès par mois, dont une majorité de femmes.

Le secrétaire général du DFAE a aussi appelé les Etats membres à augmenter leur contribution financière à l'organisation onusienne consacrée à l'égalité des sexes, ONU Femmes. Elle doit disposer de fonds suffisants pour remplir son mandat, a-t-il plaidé.

Lors de la session de la CSW, qui dure jusqu'au 20 mars, les Etats tireront le bilan du programme d'action décidé à Pékin en 1995. Ils examineront également comment l'améliorer, dans le cadre des nouveaux objectifs sur le développement de l'après-2015, que l'ONU mettra en place au Sommet sur le développement durable en septembre prochain.

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