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La Suisse n'aura pas "le beurre et l'argent du beurre"

José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, enrage. Le vote suisse "aura des conséquences", confirme-t-il.

18 févr. 2014, 00:01
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Quoi qu'il en coûte à l'Union, "on ne va, bien sûr, pas faire maintenant de nouveaux accords avec la Suisse", a souligné, hier, le président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso. Il a ainsi confirmé que le oui des Helvètes à l'initiative contre l'immigration de masse, le 9 février, "aura des conséquences" sur les relations entre Berne et l'Union. Et qu'elles pourraient déborder le cadre de certaines négociations sectorielles, sur la recherche, l'éducation ou encore l'électricité.

"On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre", a tonné le président de l'exécutif communautaire, en recevant les correspondants des médias suisses à Bruxelles, une semaine après que les Helvètes eurent adopté l'initiative de l'UDC. Et un jour après que le Conseil fédéral eut reconnu que, dans ce contexte, il ne lui serait pas possible de signer en l'état le protocole, déjà paraphé, qui vise à étendre à la...

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