La Turquie a mené, hier, des raids aériens en Syrie et en Irak qui ont tué plus de vingt membres de forces kurdes impliquées dans la lutte antidjihadiste et soutenues par les Etats-Unis. La région autonome du Kurdistan irakien a dénoncé des frappes «inacceptables».
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 18 personnes ont péri dans les frappes turques près de la ville syrienne d’Al-Malikiyah (nord-est), proche de la frontière turque. Les victimes sont «quinze combattants» des Unités de protection du peuple kurde (YPG) et «trois membres d’un centre de médias». Cette attaque est l’une des plus meurtrières menées par Ankara, qui qualifie les YPG de «terroristes». Elle est survenue au lendemain de l’entrée des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde composée en grande partie de membres des YPG, dans la ville de Tabqa, un verrou sur le chemin vers Raqa, capitale de facto...