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La Turquie rompt le processus de paix avec le PKK

Recep Tayyip Erdogan, le président turc a mis fin mardi au processus de paix avec les séparatistes kurdes du PKK:

28 juil. 2015, 11:48
Recep Tayyip Erdogan et la Turquie sont soutenus dans leur décision par l'OTAN.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé mardi impossible de poursuivre le processus de paix avec les séparatistes kurdes. Ankara a à nouveau reçu le soutien de l'OTAN.

"Il est impossible pour nous de poursuivre le processus de paix avec ceux qui menacent notre unité nationale", a dit le chef de l'Etat avant son départ pour une visite en Chine.

Il a également préconisé que les responsables politiques liés à des "groupes terroristes" soient privés de leur immunité et poursuivis en justice. Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne.

32 tués récemment

Depuis l'attentat suicide de Suruç qui a fait 32 tués le 20 juillet, la Turquie a lancé des frappes contre le groupe Etat islamique en Syrie et les camps du PKK en Irak. Le PKK estime désormais que la trêve qu'il observe depuis 2013 pour permettre des négociations de paix est vide de sens.

M. Erdogan a lui également jugé que le lancement d'une "zone de sécurité" dans le nord de la Syrie permettrait le retour en territoire syrien d'un million sept cent mille réfugiés actuellement hébergés par la Turquie.

Le gouvernement turc a fait savoir lundi qu'il discutait avec les Etats-Unis de cette zone de sécurité.

Discussion à l'OTAN

La Turquie ne "reculera pas" devant la menace "terroriste" et poursuivra avec "détermination" sa lutte contre le groupe Etat islamique (EI) et contre le PKK, a aussi réaffirmé le président.

De son côté, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a assuré la Turquie de la "forte solidarité" de l'Alliance face au "terrorisme", à l'ouverture d'une réunion d'urgence à Bruxelles demandée par Ankara.

Cette réunion "est opportune pour répondre à l'instabilité aux portes de la Turquie et aux frontières de l'OTAN", a affirmé M. Stoltenberg.

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