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La vidéo du journaliste décapité par l'Etat islamique est authentique

La vidéo montrant l'assassinat d'un journaliste américain par des jihadistes de l'Etat islamique en Irak est authentique d'après la Maison-Blanche.

20 août 2014, 18:45
Les images diffusées par les terroristes sont insoutenables.

Les jihadistes de l'Etat islamique ont dit avoir décapité un journaliste américain enlevé fin 2012 en Syrie. La police fédérale américaine et la Maison-Blanche estiment que la vidéo montrant l'assassinat de James Foley est authentique.

Ce crime "barbare" a soulevé l'indignation des Occidentaux. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a prôné mercredi une action coordonnée des pays du Proche-Orient, de l'Iran et des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pour lutter contre l'Etat islamique (EI).

Les extrémistes sunnites de l'EI, qui sèment la terreur en Irak et en Syrie, ont perdu ces derniers jours du terrain dans le nord irakien, après une contre-offensive de l'armée et des combattants kurdes appuyée par des raids aériens des Etats-Unis.

Les forces américaines ont d'ailleurs procédé à de nouvelles frappes contre l'EI. "Sans pouvoir entrer dans les détails, je peux confirmer que de nouvelles frappes ont eu lieu" depuis mardi, a déclaré mercredi le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département américain de la Défense. Selon un autre responsable du Pentagone, les frappes se sont concentrées au nord de l'Irak.

Deuxième journaliste menacé

Une vidéo diffusée mardi sur Internet par l'EI montre un homme s'exprimant en anglais, masqué et habillé de noir, semblant couper la gorge du journaliste James Foley. Le groupe terroriste exhibe aussi un autre journaliste américain, identifié comme Steven Sotloff, qu'il menace d'exécuter si les frappes de Washington ne cessent pas.

La mère de la victime, Diane Foley, implore les ravisseurs d'épargner la vie des autres otages. "Comme Jim, ils sont innocents. Ils n'ont aucun pouvoir sur la politique du gouvernement américain en Irak, en Syrie ou ailleurs dans le monde", ajoute-t-elle.

James Foley, qui à 40 ans était un reporter expérimenté, avait suivi le conflit en Libye avant de se rendre en Syrie pour couvrir la rébellion contre le régime de Bachar al-Assad. Il oeuvrait notamment pour le site d'information américain GlobalPost et l'Agence France-Presse.

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