Tanguy Verhoosel
C'est, une fois de plus, dans une atmosphère très tendue que la Grèce a présenté hier à ses partenaires de la zone euro une première liste des réformes qu'elle entend mettre en oeuvre, en échange de la poursuite de leur soutien financier. Mais la méfiance règne. "On doit arrêter de perdre du temps", a résumé le président de l'eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem. Les experts européens, honnis par Athènes, tenteront de le récupérer demain. A la veille de sa présentation, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, avait fait monter la pression dimanche, en soulignant dans le quotidien italien "Corriere della Serra" qu'il "pourrait y avoir des problèmes au cas où ses homologues de l'eurogroupe" rembarreraient Athènes.
Prolongation de quatre mois
"Nous pouvons revenir à des élections. Ou organiser un référendum" en Grèce, où le climat n'est pas au beau fixe: de nombreux électeurs de Syriza, le parti...