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Le Brexit profite aux intérêts suisses

L’ambassadeur Alexandre Fasel décode l’impact du Brexit sur les relations helvético-britanniques.

27 août 2019, 00:01
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Quel défi le Brexit a-t-il posé à la diplomatie suisse?

Nos relations avec le Royaume-Uni sont régies juridiquement par nos accords avec l’UE. Il s’agissait donc d’anticiper et de renégocier ces accords directement avec les Britanniques, pour garantir la continuité de nos relations et éviter de tomber dans un vide juridique. C’est le but de la stratégie «Mind the gap» («Attention à l’écart»), entamée, dès octobre 2016, par le Conseil fédéral. Elle a permis d’avoir un paquet complet d’accords permettant une continuité des relations et ce, peu importe le type de Brexit vers lequel on s’avance.

L’élection de Boris Johnson a-t-elle eu une influence sur les rapports avec Londres?

Non, c’est le Brexit, et non la personne à la tête du gouvernement, qui donne le ton. Nous avions commencé les discussions avec les services de Theresa May, et nous les poursuivons avec ceux de Boris Johnson.

Quel impact général a...

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