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Le cap des cent jours de révolte

Les négociations entre le gouvernement et les dirigeants étudiants ont été suspendues lundi. Plus de 80 manifestants ont été arrêtés.

30 mai 2012, 00:01
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Pour la 32e nuit consécutive, les casseroles, tambours et cornes de brume ont résonné samedi dans les quartiers résidentiels de Montréal, à peine importunés par la pluie battante survenue sans crier gare. Une dizaine de milliers de personnes, battant joyeusement sur leurs ustensiles de cuisine, ont arpenté la capitale économique d'est en ouest, avant de se disperser une nouvelle fois sans violence.

Le bref orage a cédé la place à une brise fraîche, porteuse d'espoir dans le conflit étudiant qui, depuis plus de trois mois, bouleverse la vie quotidienne du Québec. Comme une lueur au bout du tunnel, l'annonce de la reprise des négociations lundi après-midi entre la ministre québécoise de l'Education, Michelle Courchesne, et les organisations syndicales étudiantes a suscité un discret soulagement général, après 107 jours de manifestations quasi ininterrompues. Mais ces négociations ont été suspendues, après huit heures de discussions.

L'espoir d'une sortie de crise rapide demeure...

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