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Le chaos menace Rome

05 déc. 2016, 23:24
/ Màj. le 06 déc. 2016 à 00:01
epa05660300 The Italian Prime Minister, Matteo Renzi, speaks at the Palazzo Chigi in Rome, Italy, 04 December 2016 after the referendum on constitutional reform. Matteo Renzi has announced his resignation after exit polls on 04 December 2016 suggest a 'No' vote victory in a crucial referendum to which Renzi had tied his political future. The referendum is considered by the government to end gridlock and make passing legislation cheaper by, among other things, turning the Senate into a leaner body made up of regional representatives with fewer lawmaking powers. It would also do away with the equal powers between the Upper and Lower Houses of parliament - an unusual system that has been blamed for decades of political gridlock.  EPA/GREGOR FISCHER ITALY REFERENDUM CONSTITUTION

Matteo Renzi vient de subir une lourde défaite de dimanche. Manque d’expérience ou péché d’orgueil d’un jeune premier ministre?

Il y était contraint par la Constitution, mais il l’a organisé car il était persuadé de le gagner! Lorsqu’il est entré en fonction, en février 2014, Renzi a exposé ses grands projets avec trois priorités: la réforme du marché du travail (faite), la réforme du mode de scrutin (faite) et celle des institutions. Lors du lancement du référendum constitutionnel, sa popularité était assez forte et il a un peu sous-estimé ses adversaires. Mais quoi qu’il en soit, ce référendum avait un caractère personnel et son erreur est d’en avoir «rajouté» encore. Ainsi, en menaçant rapidement de donner sa démission, il a fourni une arme formidable à la coalition hyperhétérogène qui s’est formée contre lui.

Derrière ce rejet très net, quelles grandes craintes ont exprimé les électeurs?

Une part importante des Italiens...

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