Matteo Renzi vient de subir une lourde défaite de dimanche. Manque d’expérience ou péché d’orgueil d’un jeune premier ministre?
Il y était contraint par la Constitution, mais il l’a organisé car il était persuadé de le gagner! Lorsqu’il est entré en fonction, en février 2014, Renzi a exposé ses grands projets avec trois priorités: la réforme du marché du travail (faite), la réforme du mode de scrutin (faite) et celle des institutions. Lors du lancement du référendum constitutionnel, sa popularité était assez forte et il a un peu sous-estimé ses adversaires. Mais quoi qu’il en soit, ce référendum avait un caractère personnel et son erreur est d’en avoir «rajouté» encore. Ainsi, en menaçant rapidement de donner sa démission, il a fourni une arme formidable à la coalition hyperhétérogène qui s’est formée contre lui.
Derrière ce rejet très net, quelles grandes craintes ont exprimé les électeurs?
Une part importante des Italiens...