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Le choix historique de Benoît XVI

Le pape ne cachait pas sa fatigue. Mais l'annonce, hier, de son départ a fait l'effet au Vatican d'un "coup de tonnerre dans un ciel serein".

12 févr. 2013, 00:01
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Ce lundi matin, à 11h35 au Vatican, la surprise est totale. Seuls quelques très intimes étaient dans la confidence mais l'immense majorité des cardinaux, convoqués lundi 11 février pour un "consistoire" de routine, une réunion formelle portant sur trois canonisations, ne pouvaient pas s'attendre à l'annonce de la démission de Benoît XVI. D'autant que beaucoup l'avaient élu, il y a moins de huit ans, le 19 avril 2005.

Ils sont là, tous de rouges vêtus dans cette majestueuse salle du Consistoire, et ne cachent pas leur émotion devant ce geste absolument historique posé par ce pape théologien. Ainsi, respectueux de la décision du pape, mais très affecté, le cardinal Angelo Sodano, doyen de ce sénat de l'Église, répond au Pape en parlant d'un " coup de tonnerre dans un ciel serein " et confie publiquement qu'il reste " incrédule ", comme " désemparé ".

Lui, Benoît XVI, le visage creusé...

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