Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le cul-de-sac de la route des Balkans

Alors que la Grèce demande un soutien accru pour gérer l’afflux, les réfugiés s’entassent toujours à Idomeni, à la frontière gréco-macédonienne. Entre désillusion et incertitude.

21 mars 2016, 23:40
/ Màj. le 22 mars 2016 à 00:01
epa05222368 A refugee stands outside his tent in the make-shift camp for refugees at the Greek-Macedonian border in Idomeni, northern Greece, 20 March 2016. Migration restrictions along the so-called Balkan route, the main path for migrants and refugees from the Middle East to the EU, has left thousands of migrants trapped in Greece.  EPA/ORESTIS PANAGIOTOU GREECE REFUGEES CRISIS

La porte qui perce le grillage barbelé de la frontière gréco-macédonienne ne s’est pas ouverte depuis bien longtemps. Le 8 mars, la route des Balkans a été déclarée officiellement close. A quelques mètres du grillage, un groupe de yazidis d’Irak fait cuire son maigre repas sur un feu de camp, seule source de chaleur et de lumière, alors que la nuit se lève.

Said, 21 ans, fait partie des plus de 2000 personnes qui, excédées, ont tenté, lundi dernier, de passer la frontière en force, en traversant la rivière Suva, gonflée par les pluies, avant d’être brutalement renvoyés en Grèce par la police macédonienne. La veille, trois réfugiés afghans s’y étaient noyés. «Je ne pensais pas que notre tentative réussirait, mais la situation est si terrible ici que cela valait la peine d’essayer», dit-il. «On ne peut plus attendre dans ces conditions plus longtemps.»

Désorientés

A Idomeni, 12 000 personnes...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias