La trêve olympique entre les deux Corées a déjà du plomb dans l’aile. D’un coup de tweet ravageur, Donald Trump – «J’ai moi aussi un bouton nucléaire et il est bien plus gros et bien plus puissant que le sien!» – a déversé une douche glacée sur le timide réchauffement amorcé par Pyongyang et Séoul cette semaine. La réplique au «Leader suprême», qui s’est vanté de pouvoir frapper l’Amérique à coups de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) chargés de l’arme atomique, lors de son discours du Nouvel An, est aussi un tacle adressé au président sud-coréen. Moon Jae-in a saisi avec enthousiasme la branche d’olivier tendue par Pyongyang. Une façon de rappeler à son allié que ses efforts de dialogue olympique ne pourront faire l’économie de l’épineux dossier nucléaire.
Séoul a rouvert, hier, ses canaux de communication avec le Nord, et notamment son «téléphone rouge» qui permet aux militaires postés sur...