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Le deuxième exil des réfugiés palestiniens de Syrie

Trente et un ans après le massacre de Chatila, le camp de Palestiniens de la banlieue ouest de Beyrouth, au Liban, connaît une nouvelle vague de réfugiés. Ceux qui ont dû fuir leurs terres occupées depuis le début du conflit israélo-palestinien accueillent aujourd'hui leurs compatriotes de Syrie.

21 déc. 2013, 08:00
Les ruelles de Chatila n'ont aucun secret pour Yasmin, 9 ans. Une fillette palestinienne née dans l'exil.

«C’est dur de vivre ce deuxième exil», raconte Ahmad Ahmad, dans les trois petites pièces qu’il occupe avec les 8 membres de sa famille dans le camp de Chatila, à Beyrouth. Après avoir tout reconstruit en Syrie, ce Palestinien a été contraint de fuir la guerre qui fait rage en s’exilant une seconde fois au Liban.

«J’étais petit quand les colons israéliens ont pris notre maison en Palestine. Je ne l’ai jamais revue. Aujourd’hui, je revis la même histoire». Si Ahmad a toujours gardé le rêve de revoir la Palestine, celle-ci est devenue un mythe, comme pour beaucoup de Palestiniens qui ont grandi dans l’exil. «Ma vie était en Syrie, j’avais deux magasins, une maison…», raconte le père de famille. 

Plus de 3800 Palestiniens réfugiés en Syrie ont rejoint le camp de Chatila depuis le début du conflit syrien. Encore traumatisés par le massacre de 1982, les seize mille habitants de la banlieue ouest de Beyrouth, qui souffrent déjà de la promiscuité et de conditions précaires, peinent à accueillir cet afflux de nouveaux réfugiés.

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