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Le durcissement du pouvoir turc

17 avr. 2017, 23:08
/ Màj. le 18 avr. 2017 à 00:01
epaselect epa05911606 Turkish President Erdogan arrives to deliver a statement in which he declared a victory of the 'Yes' vote in the constitutional referendum as preliminary results of the constitutional referendum are announced, in Istanbul, Turkey, 16 April 2017. State-run news agency Anadolu reports a narrow lead for the 'Yes' vote in the unofficial results. The proposed reform, passed by Turkish parliament on 21 January, would change the country's parliamentarian system of governance into a presidential one, which the opposition denounced as giving more power to Turkish President Erdogan.  EPA/Tolga Bozoglu epaselect TURKEY CONSTITUTION REFERENDUM

Dimanche soir, après l’annonce d’une victoire étriquée (51,4 %) et déjà contestée au référendum sur le régime présidentiel, les Turcs ont entendu deux Recep Tayyip Erdogan. Le premier, chef d’État, s’est exprimé devant la presse dans sa résidence stambouliote. Un discours calibré, modéré, saluant «une victoire pour toute la Turquie», exhortant à «mettre de côté les disputes» de la campagne, remerciant «tous» les électeurs, les appelant à mener ensemble le passage d’un régime à l’autre.

Quelques minutes plus tard, au balcon de sa résidence face à des milliers de partisans, Erdogan était redevenu l’animal politique qui se nourrit des foules et des confrontations. L’adresse était improvisée, combative. «Certains voudraient minimiser notre résultat. Qu’ils ne se fatiguent pas!», a-t-il lancé à ses adversaires, outrés que le Haut Conseil électoral ait choisi, en cours de scrutin, d’accepter les bulletins exempts de tout sceau officiel. «Ceux qui ont agité le bâton...

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