Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le gouvernement espagnol veut réformer sa justice universelle

Les juges ne pourront plus poursuivre les autocrates du monde entier. Quinze dossiers ouverts par l'Audience nationale sont menacés d'être archivés.

17 févr. 2014, 00:01
data_art_7801282.jpg

Cela ressemble à une course olympique. Dans un premier couloir, les juges espagnols, pressés d'asseoir les grands tortionnaires du monde sur le banc des accusés. Lundi dernier, l'Audience nationale, la plus haute juridiction pénale, a lancé un mandat d'arrêt international contre cinq dignitaires chinois, dont l'ex-président Jiang Zemin et l'ex-premier ministre Li Peng, pour génocide, torture et crimes contre l'humanité au Tibet.

En face, les députés du Parti populaire (PP, droite), la formation de Mariano Rajoy, impatients de réformer la juridiction universelle. Ce principe juridique, utilisé notamment par le juge Baltasar Garzón contre Augusto Pinochet, permet à un tribunal national de juger les crimes les plus graves, même s'ils n'ont pas été commis sur son territoire. Un principe, a déclaré le porte-parole parlementaire du PP, qui "ne fait que provoquer des conflits".

Dossiers menacés d'archivage

Mardi dernier, le PP a solitairement approuvé la prise en considération de la réforme. Il...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias