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Le gouvernement français est formé

Le nouveau Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi la formation de son gouvernement qui compte 34 ministres et ministres délégués.

16 mai 2012, 18:19
Jean-Marc Ayrault (à droite)a précisé que le premier conseil des ministres du nouveau quinquennat se réunirait jeudi.

Le Premier ministre français fraîchement élu Jean-Marc Ayrault vient de présenter son gouvernement. Un gouvernement qui compte 34 ministres et ministres délégués. En outre, François Hollande aura tenu sa promesse: la parité est parfaite 17 hommes, 17 femmes.

Sans grande surprise Manuel Valls sera, comme le présageait la presse, ministre de l’Intérieur. Sans grande surprise  non plus, le nom de Pierre Moscovici a été cité pour l’Economie. L’ancien Premier ministre Laurent Fabius aura, lui, en charge les Affaires Etrangères.

Vincent Peillon poursuivra avec l'Education nationale, son sujet de prédilection au cours de la campagne. Le Breton Jean-Yves Le Drian prend possession du ministère de la Défense tandis que Christiane Taubira sera garde des sceaux, ministre de la Justice.

Michel Sapin récupère le ministère du travail de l'emploi et du dialogue social. Le député de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg devra empoigner le difficile dossier de la réindustrialisation puisqu'il a été nommé ministre du "redressement productif". Aurélie Filipetti prendra quant à elle les rênes de la culture et de la communication.

Côté ouverture, on note les nomminations de Christiane Taubira, indépendantiste guyanaise et de Cécile Dufflot à égalité du territoire.

Conseil des ministres demain

Jean-Marc Ayrault a en outre annoncé qu’un Conseil des ministres serait convoqué dès demain afin, dit-il, «de se mettre au travail au plus vite»

Le nouveau Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a annoncé mercredi que son gouvernement serait constitué en fin d'après-midi. Il a précisé que le premier conseil des ministres du nouveau quinquennat se réunirait jeudi.

Martine Aubry n'entre pas au gouvernement

La première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry n'entrera pas au gouvernement français de Jean-Marc Ayrault, a indiqué mercredi son entourage. Son nom avait été cité à maintes reprises pour occuper le poste de Premier ministre, ou à défaut un super ministère de la Jeunesse et de l'Education.

Le site internet du quotidien "Le Monde" écrit que sa présence "n'aurait pas de sens" à partir du moment où elle n'est pas à Matignon, ce que l'entourage de la maire de Lille a confirmé à l'AFP.

La première secrétaire du PS depuis 2008, maire de Lille, 61 ans, avait elle été numéro 2 du gouvernement Jospin.

Elle avait aussi été candidate à la primaire, finaliste avec François Hollande, qui l'avait emporté contre elle en octobre dernier.

Passation de pouvoirs Fillon-Ayrault à Matignon

Le nouveau Premier ministre Jean-Marc Ayrault est arrivé mercredi matin à l'hôtel Matignon pour la passation de pouvoirs avec son prédécesseur François Fillon.

Le député-maire socialiste de Nantes, âgé de 62 ans, a été chargé mardi après-midi par le président fraîchement investi François Hollande de former un gouvernement.

Jean-Marc Ayrault est arrivé peu après 10h en voiture avec son épouse Brigitte. François Fillon et sa femme Penelope les ont accueillis au pied des marches. Dans la cour, sur le tapis rouge, les deux couples ont posé, souriants et détendus, pour les photographes.

Sénateur (UMP) de la Sarthe, François Fillon avait été nommé chef du gouvernement en mai 2007. Il aura été l'unique Premier ministre du président Nicolas Sarkozy, qui n'a pas réussi à se faire réélire le 6 mai dernier.

Après un entretien d'une demi-heure avec son successeur socialiste, il a quitté l'hôtel Matignon.

L'UMP a investi François Fillon candidat dans la deuxième circonscription de Paris pour les législatives des 10 et 17 juin prochains.

La maire du VIIe arrondissement Rachida Dati annonce dans un entretien au "Figaro Magazine", à paraître vendredi, qu'elle ne se présentera pas face à lui, contrairement à ce qu'elle avait envisagé. "Je ne souhaite pas ajouter de la division à l'échec en me présentant dans la circonscription où je suis pourtant légitime", explique l'ancienne garde des Sceaux.

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