Jérusalem accueille sa deuxième ambassade étrangère. Après les Etats-Unis lundi, c’était au tour du Guatemala d’inaugurer, hier, ses locaux diplomatiques en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, dans un mouvement de rupture diplomatique qui ulcère les Palestiniens et inquiète une large part de la communauté internationale, depuis l’annonce de Donald Trump, fin décembre.
Le Guatemala est le deuxième pays à rompre ainsi avec des décennies de consensus international, qui veut que les ambassades soient installées en dehors de la Ville sainte, compte tenu de son statut disputé et de la persistance du conflit israélo-palestinien.
«Vous avez toujours été parmi les premiers. Vous avez été le deuxième pays à reconnaître Israël», a déclaré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d’une cérémonie en présence du président du Guatemala, Jimmy Morales.
C’est effectivement dès 1948 que le pays d’Amérique latine a reconnu l’Etat d’Israël, qui fête cette année ses 70 ans d’existence.