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Le Japon dans les turbulences politiques

La gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, défie le premier ministre nippon, Shinzo Abe.

28 sept. 2017, 23:48
/ Màj. le 29 sept. 2017 à 00:01
Tokyo Gov. Yuriko Koike smiles during a press conference at the Japan National Press Club in Tokyo, Thursday, Sept. 28, 2017.
 Japanese Prime Minister Shinzo Abe dissolved the lower house of parliament Thursday, paving the way for a snap election on Oct. 22. The ruling party, though, faces a growing challenge from a new party, The Party of Hope,  launched by Tokyo Gov. Koike this week. (AP Photo/Shizuo Kambayashi) Japan Politics

Une brouette de grenouilles: l’image de parlementaires sautant en tous sens s’impose aujourd’hui pour caractériser le paysage politique japonais, alors que Shinzo Abe a dissout, hier, au premier jour d’une nouvelle session parlementaire, la Chambre basse. «Je dois adapter mes analyses politiques heure par heure», s’amuse, déboussolé, le politologue Michael Cucek. Sous des raisons officielles économiques (l’affectation de futures recettes fiscales d’une hausse de la TVA) et constitutionnelles (la reconnaissance de l’existence de forces armées dans le pays), Shinzo Abe a convoqué, à la surprise générale, des élections législatives anticipées pour le 22 octobre prochain.

Il comptait profiter de la déliquescence de l’opposition, et de la menace nord-coréenne, pour réaffirmer son autorité sur la majorité, dont le travail parlementaire est paralysé par d’incessants débats autour de trois scandales d’État. «Les discussions budgétaires doivent absolument se conclure par le vote du budget d’ici au 1er avril. Or, ce n’est plus certain»,...

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